28 juil. 2012

Shadow of night de Deborah Harkness



Présentation de l'éditeur

L'historienne Diana Bishop, issue d'une lignée de sorcières puissantes et le vampire Matthew Clairmont ont violé les lois de séparation des créatures. Lorsque Diana a découvert un manuscrit alchimique magique à la Bodleian Library, elle a déclenché une lutte dans laquelle elle est devenue liée à Matthew. Maintenant la coexistence fragile entre sorcières, démons, vampires et humains est dangereusement menacée.
Cherchant la sécurité, Diana et Matthew ont voyagé dans le temps pour se retrouver à Londres, en 1590. Mais ils réalisent vite que le passé n'est un havre de paix. Retrouvant son ancienne identité en tant que poète et espion de la reine Elizabeth, le vampire retombe avec un groupe de radicaux connus sous le nom de l'École de la Nuit. Beaucoup sont des démons rebelles, les esprits créatifs de l'âge, dont le dramaturge Christopher Marlowe et mathématicien Thomas Harriot.
Ensemble Matthew et Diana chercheront dans le Londres des Tudor pour trouver le manuscrit insaisissable, l'Ashmole 782, et la sorcière qui va enseigner à Diana comment contrôler ses pouvoirs remarquables.


Broché: 584 pages
Editeur : Penguin Group (USA) Inc. (juillet 2012)
Langue : Anglais
ISBN-10: 067002595X
ISBN-13: 978-0670025954


Pourquoi ce livre ?

Parce que je l’attendais depuis un an. Parce que je n’ai jamais autant attendu un livre depuis les Harry Potter. Parce que j’aime Deborah !!!
Et puisqu’il fait partie de mon challenge ABC…




De quoi ça parle ?

On retrouve Matthew et Diana au seizième siècle à la recherche de l’Ashmole 782 et d’une sorcière pour aider Diana à comprendre ses pouvoirs. On y découvre aussi un monde vraiment pas comme le nôtre, avec ses propres codes, ses propres lois. Et on découvre l’Europe de l’époque et ses illustres personnages comme s’ils étaient vraiment là. Oui… C’est un voyage à travers le temps et l’espace que Deborah Harkness nous propose. 


Et t'en penses quoi ?

Bon, je peux le dire, comme l’année dernière à peu près à la même époque, un livre de Deborah Harkness sera mon coup de cœur de l’année. Voilà.
J’aime tout dans cette histoire. Tout.
On retrouve les personnages que j’ai adoré du premier opus. Matthew plus sombre et tourmenté que jamais. Diana, à la recherche de son identité et de ses pouvoirs. Et leur amour qui vient à bout de tout ce qui vient à leur rencontre. J’aime le fait qu’il n’y ait pas de doute entre eux sur l’amour qu’ils se portent. Qu’il n’y ait pas de triangle amoureux. Non, eux ils s’aiment et pour de bon ! ça fait du bien !
Nous sommes donc dans le passé et rencontrons des personnages aussi fabuleux que Christopher Marlowe ou George Chapman ou des scientifiques comme Thomas Harriot et Henry Percy. Si ces noms ne vous disent rien, je vous suggère de regarder notre ami Wikipédia. Car le point commun entre ces hommes c’est qu’ils font partis d’un rassemblement de penseurs se nommant l’école de la nuit (titre français de ce livre) et nommé ainsi grâce à des vers de Shakespeare dans  Love's Labour's Lost (peines d’amour perdues).

Black is the badge of hell
The hue of dungeons and the school of night.

Ah oui car on rencontre Shakespeare aussi. Et les liens faits avec l’histoire réelle du monde sont juste passionnants à dénicher dans ce livre !
Car Deborah Harkness est une historienne et ça se voit !!! Des recherches il y en a et c’est ce qui donne toute la beauté de ce livre (entre autre). J’aime quand les choses sont concrètes et là, elle a su ancrer fermement ses personnages dans l’histoire que l’on connait. Vous pouvez faire des recherches sur tous les personnages, ils existent ! L’Ashmole 782 existe et est vraiment perdu ! De quoi rendre l’histoire plus vraie que nature ! Je m’attendrais presque à voir Matthew en Auvergne un jour !

Le livre est construit en six parties se passant chacune dans un endroit différent (trois à Londres cependant). On voyage de l’Angleterre jusqu’en France, puis de nouveau l’Angleterre, puis Prague… On voit du pays, on rencontre les rois et reines de l’époque et on s’y croit !
C’est un livre international car on y retrouve toutes les langues. Le français bien sûr, puisque Matthew est originaire de notre beau pays, mais aussi de l’allemand, de l’espagnol, du latin… Et j’avoue que c’est vraiment agréable de lire en anglais et soudain avoir quelques mots français, ou même dans une autre langue, même inconnue. On rentre plus encore dans l’histoire et on comprend l’incompréhension du personnage si on maîtrise aussi bien la langue que lui par exemple. Et j’avoue que je ne me lasse pas des « mon cœur » (en français dans le texte) de Matthew…

L’histoire alterne entre révélations à vous couper le souffle (Matthew ne mentait pas quand il disait qu’il avait des secrets) et moment creux qui nous permettent de souffler et de découvrir la vie de l’époque. Cependant on ne s’ennuie pas une seconde et chaque chapitre se dévore.
Les personnages restent hauts en couleur et j’avoue ma préférence pour Gallowglass, que je vous laisserais découvrir et Jack, le petit garçon voleur qui a attiré mon attention car j’adore sa relation avec Matthew. Les personnages sont si nombreux que je ne pourrais pas tous les détailler mais en tout cas je déteste Kit et Rudolf !
L’écriture est dans la perfection pure, alternant description magnifiquement documentées et dialogues poignants. Vous allez pleurer, rire, aimer, détester dans ce livre. Je peux vous le promettre !
Et jamais vous ne verrez Londres ou n’entendrez parler du 16é siècle (ou des personnages que l’on rencontre dans ce livre) sans penser à Diana et Matthew. 



Mon coup de cœur de l’année ! Un livre magique dans tous les sens du terme. Si vous avez aimé le premier vous adorerez encore plus celui-ci. C’est un livre à lire, à relire et encore et encore car je suis sûre qu’il cache des messages, des détails à découvrir. Deborah est un auteur de génie, qui manie les lettres aussi bien que l’histoire ! Chapeau bas madame !

Un livre qui rentrera dans les annales, je n’en doute pas une seconde.

J’éditerais ma chronique lorsque la version française sortira pour la comparer avec la version anglaise. (Ou je referais une chronique, on verra)

2 commentaires:

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